J’ai récemment eu une expérience qui m’a fait réfléchir sur mon identité en tant que quilteuse. Pour la petite histoire: j’ai demandé naïvement à pouvoir parler en public de mon quilt du projet de la Round Robin. Vous pouvez lire l’histoire de cette aventure dans l’onglet « Round Robin » dans le menu des catégories. On m’a refusé cette requête en me disant que je n’étais encore qu’une débutante. Je ne suis pas surprise ou vexée de ce refus. Ma demande était spontanée et il est vrai que je quilte depuis moins de 5 ans.
Par contre, je me suis surprise à réfléchir sur ma place dans l’univers français actuel du patchwork. J’ai commencé par douter de la valeur de mes compétences. Mais, grâce à cette réflexion, j’en ai déduit trois éléments importants.
Quilteuse fonctionelle
Je suis une quilteuse fonctionnelle et non pas une quilteuse artiste. Mes quilts servent quotidiennement dans notre maison (du plaid pour le canapé au tapis de jeu pour ma fille voire même sur sa table à langer). Je n’ai pas peur de laver mes quilts mais je ne vais évidemment pas effectuer un travail de minutie comme les ouvrages que vous pouvez admirer sur les salons. Je ne veux pas dire par là que mes quilts sont dénués d’attention. Au contraire, je pense qu’il est important de s’appliquer. Cependant, un quilt composé de simples carrés de tissus cousus les uns aux autres, reste un quilt. Il n’y a pas à rougir sur la simplicité d’un motif.
Valeur sentimentale
Quelque soit le niveau de technique de couture, mes quilts ont tous une valeur sentimentale importante pour moi. Lorsque j’offre un quilt à une amie ou à un membre de la famille, cela est bien plus qu’un simple objet. C’est offrir une présence pendant les coups durs de la vie (maladie, tristesse) ou les moments joyeux (jeux avec les enfants, pic-nic dans le parc). Avec un quilt, j’ai envie de dire: « je ne suis peut -être pas là physiquement pour toi mais je suis quand même là ». Il y a quelque chose de magique dans un quilt et c’est pour cela que je les aime autant. Tous! C’est pour cela également que j’aime encourager tout type de personne à coudre un quilt (même quelqu’un qui n’aurait jamais touché une machine à coudre). Il faut parfois savoir se détacher de l’idée de perfection pour oser débuter et apprécier le processus de création.
Moderne quilting
Je fais également partie du mouvement « moderne quilting« . Je ne suis pas une quilteuse traditionnelle, de part les outils, les tissus ou même l’esthétisme. En effet, je couds mes quilts à la machine (non pas à la main) et j’utilise un cutter rotatif pour préparer l’assemblage. J’aime les designers de tissus modernes. Pour moi, ce sont de vrais artistes et je suis leurs nouvelles collections pétillantes de couleurs avec intérêt. L’esthétisme du moderne quilting est également plus épuré, c’est un style qui me correspond mieux (je trouve parfois le style traditionnel assez chargé).
Voilà, vous en savez plus sur mon identité en tant que quilteuse. Je ne pense pas qu’il y ait une meilleure manière de voir les choses. Au contraire, j’ai des amies dans le monde du quilting ici en Nouvelle-Zélande qui sont vraiment différentes de moi. Nous sommes amies (et restons amies) car nous reconnaissons nos différences mais nous respectons les identités de chacune. Et vous, quelle est votre identité de quilteuse?
46 Responses
Ton article est très intéressant. Que l’on soit débutante ou confirmée, le principal est de se faire plaisir. Tout le monde ne peut pas faire des pièces exceptionnelles. Dans le patchwork, il y a beaucoup de ressenti. Je pense qu’on ne fait pas du patchwork par hasard. Je fais du patch depuis 20 ans et je m’occupe d’un petit club d’entreprise de 10 personnes environ. Nous sommes plus un groupe d’amies qui se réunissent maintenant autour d’une même passion que de faire des choses exceptionnelles. Ce que nous faisons est pour nous ou notre club ou pour des proches qui apprécient car la plupart de nos ouvrages est fait à la main. C’est plus aussi du traditionnel. Il peut y avoir de la broderie aussi. Mais nous n’avons rien contre la patchwork machine, certaines le pratiquent aussi. Le principal est de se voir, se faire plaisir, le partage.
Belle semaine
C’est vrai que c’est vraiment sympa de se retrouver pour coudre en groupe. J’ai eut la chance d’être accepté à plusieurs reprise dans un petit groupe à Wellington. Chacune travaille sur son projet mais c’est très motivant.
Oh je trouve tellement dommage de freiner l’enthousiasme et les initiatives ! Nous pouvons tous amener quelque chose quel que soit le nombre d’années d’expérience. La nouveauté fait peur parfois …
Mon identité ? Plutôt de style contemporain, art quilt et utilitaire. Mais je n’aime pas trop être « cataloguée ». J’aime me sentir libre d’essayer une technique ou une réalisation en dehors de mon style habituel.
Tes photos sont magnifiques !
Merci Sophie pour ton partage. Moi non plus je n’aime pas être « cataloguer », j’essaie pas mal de choses. Mais je sais ce que je ne suis pas Haha!
Mon identité ???? patcheuse comment dire …. fonctionnelle, ça c’est sûr, aimant faire plaisir en offrant un ouvrage à une amie ou à un membre de la famille qui connaît la valeur de l’investissement. Je suis traditionnelle car je ne fais pas d’art textile. Mais par dessus tout, j’adore rencontrer des quilteuses qui gardent la tête sur les épaules !!!!
Merci beaucoup pour tous vos articles, j’adore !!!
Merci BribriM. J’ai l’impression d’avoir écrit une test pour un magazine de l’été avec cette question. Haha! Je comprends le fait d’offrir l’ouvrage à quelqu’un qui connait l’investissement (temps, financier et émotionnel parfois).
Je pense qu’on est spontanément attirée par un style de patchwork lorsqu’on débute et forcément, on se place alors dans une « catégorie » de quilteuse. Mais on peut de temps en temps dévier pour se tester mais malgré tout, je suis persuadée qu’on reste fidèle à notre style premier.
Je suis une quilteuse traditionnelle, mais j’aime le patch moderne (sans en faire ou si peu !).
Mes quilts sont exposés chez moi sur les murs mais j’apprécie aussi d’en offrir ! :)
Le principal, c’est bien d’apprécier le processus de création et de s’entourer de personnes qui apprécient ce style (même sans le pratiquer).
Quilteuse touche à tout! J ai commencé le traditionnel a la main et j aime toujours. Mais le cutter et la machine m ont permis de découvrir tant de possibilités que je continue à explorer. Et un quilt est un cadeau personnel et utile,je suis d’accord. Contente de te suivre
Merci Babette. Ce que j’aime en patch, c’est qu’il y a toujours des nouvelles techniques à apprendre. Et c’est vrai que le cutter et la règle ont révolutionnés le milieu.
bonjour,
je patche depuis maintenant 10 ans, je reste une touche à tout, expérimentant toutes les techniques mais je n’ai aucun don de création et je n’en ai pas honte, c’est comme cela, il faut se faire plaisir, c’est le but des loisirs créatifs,
merci aux personnes qui ont un don et le font partager,
cordialement, Frambre
Oh Fambre, ill faut se faire plaisir avant tout, c’est vrai. Si c’est en copiant ce que quelqu’un d’autre à fait. Soit! Je n’aime pas appeler cela du « copiage » mais de « l’inspiration ». Ainsi, je suis très fier d’avoir inspiré une personne qui à créer le même quilt Aztec que moi.
et bien, je suis surprise que l’on t’ai refusé la parole ! que cela fasse moins de 5 ans d’expérience ou plus de 20 ans tout ressenti, toute histoire est intéressante à écouter. Et le monde du patch est, en principe, un monde de partage !!
Pour ma part, je suis une quilteuse compulsive ! J’aime faire le top ….. le finir m’intéresse moins ! (trop long ! mais je finis tout de même !)
J’aime jouer avec les couleurs, les formes, couper, assembler….. J’ai, bien entendu, commencer par du tradi il y a 15 ans, d’abord seule avec des livres, puis au sein d’une association. Le modern style m’intéresse de plus en plus et je viens de faire en 3 jours un contemporain du « Simply moderne » -p. 58- voilà ce qui me plaît ! Je me sers peu de mes quilts et j’en offre à ma soeur, uniquement ! (lol). A bientôt à te lire.
Haha, je me retrouve bien là aussi. C’est pour ça que j’aime autant ma long-arm quilteuse. Elle changeait mes tops en ouvrages finis exceptionnels!
Quel article intéressant Alice !
Moi qui fais du quilting depuis mon adolescence (les années 70), j’ai toujours cousu à la machine à coudre, même si au début (avant 1989) je coupais aux ciseaux et utilisais des gabarits. J’ai tout appris avec les articles de la presse et les livres (si rares à l’époque !). J’ai vu défiler les modes et diverses tendances, c’est pourquoi à force je fais parfois office d’historienne du patchwork !
Je suis comme toi : j’accroche ou j’utilise mes quilts, il y en a un peu partout… et j’en offre pour qu’ils servent au quotidien.
« Historienne du quilt », c’est un très beau titre Katell.
Avec ce bel hommage rendu a ta passion ,je suis sur que tu vas avoir de fabuleux projets à venir.
Tu es généreuse et ça c’est de plus en plus rare et c’est tout à ton honneur!!
Je suis certaine que tu vas réussir !!
En ce qui me concerne je fais beaucoup de choses et il est rare que je le garde pour moi ,d’ailleurs si je regarde chez moi il n’y a rien que je créai tous est offert!!
Le patchwork ?depuis toute petite j’adore !!
Ce que j’aime le plus ?Pas vraiment de style mais j’aime beaucoup l’appliqué et de plus en plus, le moderne !! le country aussi!! Et pareil que toi j’utilise la machine !!par contre je n’ai pas encore fais de quilting machine mais j’ai le pied !!J’ai hâte d’un faire un !!
Je m’y essaye tranquille dans mon coin !!
Vive les vacances ,on ne part pas cette année alors je vais essayer de commencer !!
A bientôt Coco
Merci beaucoup Coco, c’est très gentil de ta part. J’espère que tu vas t’amuser à tester le quilting machine.
c’est du grand n’importe quoi cette notion de débutante!
je quilte depuis vingt ans, et je ne serai jamais une créatrice et encore moins une artiste…
l’important, c’est de faire plaisir, à soi et à ceux qui profitent de nos ouvrages, que ce soit lors d’une naissance, sur le lit de la chambre d’amis, ou pendant un pique-nique.
tu fabriques des quilts VIVANTS, c’est l’essentiel!
Haha, merci pour ton énergie Verveine. Je crois que je me considérerais toujours comme une débutante car il y à tellement à apprendre dans ce domaine. Ce qui est très intéressant!
Choquée par le début de ton article, charmée par la suite. Pour moi chacune, débutante ou plus ancienne, main ou machine, créative ou pas, nous avons toutes quelque choses à apporter et à recevoir des autres. Je suis une quilteuse émotionnelle :-). Je suis étonnée de ce que je peux faire passer dans un quilt, des échanges que le patchwork peut susciter. Demain, ma boulangère et sa vendeuse viennent découvrir mon univers car elles ont su que… et le monde du tissu les intéresse. Partager, si je ne devais garder qu’un mot, ce serait celui-ci! Depuis quelques années, je fais des quilts recto-verso. Et j’ai besoin de commencer par un côté régulier, géométrique pour avoir des restes et bidouiller avec ces restes. C’est là que ma créativité vient et que je m’éclate! J’en offre, j’en garde pour moi, des utiles, des décoratifs, des grands, des petits… Vive la diversité et merci encore pour ton blog. J’espère que ton installation se passe bien et que tu vas trouver des quilteuses ouvertes à ton univers. Elles s’y enrichiront!
Merci la tulipe, c’est très sympa!
Je te rejoins tout à fais dans l’aspect émotionnel. Un quilt peut dire tellement de choses. Cela remplace bien souvent des paroles de soutient qui n’arrivent pas à se former de manière cohérentes.
Assembler des bouts de tissus comme on aime, c’est vite dépasser le stade de débutante. Dès le premier quilt on peut parler de son travail. On peut réussir au premier et coudre un moins bien au bout de 20 ans. C’est juste une activité simple et satisfaisante.Continue de nous raconter tes exploits dans ton blog, ça me réjouit.
Des bises d’une quilteuse en pause !
Merci Christine. Je ne manquerait pas en effet de continuer à partager les aventures créatives.
je me reconnais assez bien dans ton profil : quand j’ai commencé à quilter (en 89) c’était pour des pièces fonctionnelles : tapis de parc, matelas à langer, couverture… pour moi ou pour offrir. tout à la machine, ce qui à l’époque dans les clubs ou réunions était souvent mal perçu ! ce que je n’ai jamais compris, puisque la tradition du patch vient du besoin de faire du grand avec du petit, et que les colons qui disposait d’une machine ne boudaient pas ses services… bref.
j’ai un affection particulière pour les pièces à angle droit, et le log cabin est je pense mon bloc favori. malheureusement le temps me manque pour quilter, et j’arrive à peine à fournir le remplacement des courtepointes usées de mes enfants !!! tandis qu’arrivent des petits-enfants pour qui matelas à langer, tapis de parc …..
Exactement! C’est comme demander à quelqu’un s’il lave encore son linge à la main. Non, il y à les machines à laver. Je ne suis pas contre le quiting à la main, pour moi, c’est une autre forme de création. Mais je ne comprends pas les gens qui son dédaigneux par rapport à la machine.
Vous n’avez pas été surprise ou vexée, mais moi cela me gêne. On ne fait pas de place aux jeunes, on ne les forme pas assez, on se désintéresse des quilts modernes et pourtant c’est le chemin pour convaincre les jeunes. Il faut attendre combien d’années pour avoir le droit de l’ouvrir ? Ah je suis en colère.
Votre expérience de round robin était très intéressante et vous auriez pu en apprendre à ces dames, dommage.
J’aime le Log Cabin et les blocs traditionnels. Je passe de l’ancien au moderne, travail à la main et à la machine. Suis pas douée en quilting, le quilting main me fait baver … mais je n’ai pas assez de technique.
Haha Liberty, merci d’être en colère pour moi mais ce n’est pas la peine d’avoir des sentiments négatifs. Je vais continuer à faire mon bout de chemin et à le partager avec ceux qui sont intéressés. Merci internet de rendre cela possible.
En laissant de côté la colère, dont on sait qu’elle est mauvaise conseillère, je suis assez d’accord avec Liberty.
Pour développer et faire évoluer le patchwork en France, il faudrait laisser tomber ce purisme imbécile du « tout à la main et en prenant le plus de temps possible ».
Je pense à peu près la même chose que toutes ces filles! Je quilte depuis 1990, je copie, je m’inspire…je m’éclate…Rien n’est parfait, alors je triche, je bidouille et finalement c’est joli !! Tout machine bien sûr, je n’ai plus de temps à perdre !!! Quilting main, uniquement l’hiver….ça tient chaud sur les genoux ! Avec du coton perlé n°12, ça permet des points plus grands…Aïe l’arthrose !!
C’est beau ce que vous faites, continuez, votre heure viendra !
Merci Barrière. C’est vrai que je garde aussi la pose du biais (que je fais main) pour les soirées d’hiver.
Comme d’autres, je suis un peu choquée du rejet pour cause d’inexpérience. Un oeil neuf est pourtant un point de vue intéressant, ça permet de se remettre aussi en question. Mais bon.
Je me mettrais aussi dans les modernes, mais plus parce que je m’autorise ce que les « tradi » considèrent comme du grand n’importe quoi. (parce que ça m’est arrivé de me faire reprendre ou regarder de haut)
Ca ne m’empêche pas de considérer la plupart des oeuvres dites modernes comme du tradi déguisé. (parce que des carrés, ça reste des carrés)
Donc avant de me mettre dans une case définitive, disons que je me considère plutôt comme étant en apprentissage.
Alalala, c’est gens qui regardent de haut, c’est dingue. Enfin, ça ne va pas nous empêcher de continuer à s’amuser avec nos bouts de tissus, n’est ce pas? :-)
j’ai un peu attendu avant de répondre; j’ai la même réaction que « Liberty », cela me contrarie et me désole! je suis très heureuse d’avoir découvert ton blog, plein de fraicheur et qui ouvre des horizons….en français! mais surtout, continue dans cette voie; je constate que tes lectrices ont répondu en nombre, c’est bien! je suis novice (quelques petites années) mais je me débrouille toute seule avec parfois des déceptions mais les erreurs forment….et j’aime presque tout: le manuel et la machine, le traditionnel et le moderne, l’utile et l’inutile….alors fonce, continue de « sortir de jolies choses de ton chapeau ». à très bientôt, joelle91.
Merci Joelle!
Je ne comprends pas l’attitude de certaines quilteuses, ce manque d’ouverture. Que recherchent elles ? Les quilteuses françaises vieillissent, il n’y a qu’à regarder sur les salons, les expo, les clubs ? Alors qu’aux USA, EN UK, NZ, Australie, on peut voir un grand nombre de femmes de moins de 40 ans… Le moderne peut attirer les jeunes et peut être relancer les commerces français… Je ne sais pas ce que nous pouvons faire pour faire évoluer les mentalités… j’ai parfois l’impression que c’est peine perdue…
Seule ou accompagnée, je continuerai comme toi à quilter pour mon plaisir, ne respectant pas les règles si bon me semble, je réaliserai des patchs qui serviront en déco, en plaid dans l’herbe fraiche, de tapis aux enfants, aux chiens
Bonne soirée
Et oui, c’est vrai que les salons en Australie et NZ (je ne suis pas allée aux autres) sont assez dynamiques. Je vais voir ce que donne Sainte Marie aux mines cet automne.
tu est tombée sur des personnes qui ont pris « la grosse tête » et qui pensent qu’il faut des années d’expérience pour diffuser un savoir; heureusement le monde du patchwork est aussi fait de gens qui ne se prennent pas la tête et qui oeuvrent par plaisir.
tous mes encouragements !
C’est vrai que c’est une autre vision des choses. En NZ, ma collègue voulait que j’enseigne des petits ateliers (alors que bien plus de gens font du patchwork en NZ).
Bonjour, je suis une quilteuse « tradit » et confirmée et j’aime beaucoup votre blog. Je le partage à tour de bras. Vos tutos machines sont très bien et en français : le rêve. Votre expérience étrangère est un enseignement. Merci et surtout ne vous découragez pas. Bonne continuation (pour nous qui vous suivons aussi)
Merci Misa! C’est très sympa de faire partager le blog, ça me touche.
J’aime la présentation de l’article, tout simple mais tout naturel.
J’aime aussi la phrase : Il faut parfois savoir se détacher de l’idée de perfection pour oser débuter et apprécier le processus de création.
Voilà un de mes soucis « oser » quand on voit de telles merveilles dans les salons. Moi ce que j’aime c’est créer et surtout l’appliqué, j’adore appliquer des personnages sur un tableau, faire des quilts pour enfants et j’attend avec impatience que mes 2 fils créés, enfin, une famille pour m’éclater.
Bonne continuation dans ce beau pays breton. Biz
Merci Dane. C’est vrai que parfois on peut être complexé par rapport à d’autres ouvrages (et j’ai encore parfois ce sentiment que j’essaye de chasser). Ce complexe est un sacré frein à la création.
De jour en jour je repousse le moment de passer à la couture. J’aimerai tellement avoir un beau quilt fait main ou à la machine. Je crois que c’est difficile et que personne n’aimera ce que je fais. J’ai des tas de tissus et mon mari envisage de les donner parce que je n’en fais rien. Je les regarde seulement. Il dit que ça prend la poussière et que ça ne sert à rien.
Des fois, juste le fait de regarder des tissus qui nous plaisent nous donne une belle satisfaction et du plaisir. Lance toi, fait un ouvrage pour toi tout d’abord. Dis toi que peut importe le résultat, tu apprends des techniques que tu pourras ensuite adapter.
Tu peux commencer avec mes tutoriels videos de Bloc du mois si tu ne sais pas par ou commencer.
tu as lancée une sacrée question en ce mois d’août tranquille de la blogosphère! Le fait qu’on t’ai refusé la parole ne m’étonne pas. dans certains groupes, il y a un orgueil terrible… Près de chez moi, il y a bien des groupes, mais je travaille et ne peut finir comme elles à dates fixées!! tant pis, il y a internet..on y fait de belles rencontres! je suis plutôt fonctionnelle car j’adore faire des sacs et des dessus de lit.. donc obligation de faire à la machine si je veux les offrir à une date raisonnable!!